London calling

Ok, une trendsetteuse qui se respecte doit aimer Londres, mais moi je le dis: jusqu’à maintenant je n’étais pas vraiment fan, pour ne
pas dire que je n’aimais pas du tout. Et puis, il y a un mois, j’ai décidé de me prendre par la main et d’aller passer le week-end chez ma meilleure amie et son mari (oui, oui, j’ai bien écrit
« mari »). Retournement de situation en bonne et due forme, le changement d’avis radical…

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Premier choc: Londres est illuminée de tous côtés, il y a des décorations de Noël de ouf dans tous les sens. Et dire qu’on appelle Paris la « ville lumière »… Pfff! Rien à voir, Paris c’est une
pauvre chandelle à la flamme vacillante quand Londres est un halogène surpuissant. C’est beau, je me retrouve à l’âge de 7 ans, lorgnant les vitrines des grands magasins. Ici, tout est fait pour
les grands: je n’ai pas vu une seule vitrine de Noël avec des jouets, en revanche c’est fou ce qui est mis en place pour les adultes. Décidemment, Londres est la ville idéale pour les
adulescents. En même temps, quand on sait combien de temps ils travaillent pour gagner un maximum d’argent, il faut bien leur proposer de multiples occasions de dépenser leurs économies..!

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Second choc: les filles. Ne vous méprenez pas: je n’ai pas viré de bord, mais j’ai pu constater que la réputation des petites anglaises n’est pas exagérée, loin de là. Enfin, je ne vais pas
développer parce que ce sera l’objet d’un prochain article.

Reprenons sur les tribulations d’une French trendsetteuse à Londres. Pas de débordements ni de soirées délirantes en vue cette fois-ci, mais plutôt un week-end sympathique à faire les boutiques.
Et là, c’est le drame! Tout Londres (et j’imagine sa périphérie) s’est donné rendez-vous pour faire son shopping de Noël. Impossible de marcher tranquillement, d’autant plus que les anglais ont
la fâcheuse habitude de foncer droit devant eux sans se soucier du manant qu’ils risquent de bousculer (comment ça, je te suis rentrée dedans?!?). C’est l’épreuve de slalom la plus difficile que
j’ai disputée.

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C’est ainsi qu’en moins d’une journée je suis passée chez Coco de Mer, le « erotic luxury » store (je vous conseille fortement la « Kissable Massage Oil » au Chai), chez Topshop (où j’ai trouvé une
superbe jupe crayon que quand je la mets je peux pas décaler mes pieds de plus de 20 cm l’un de l’autre, faut surtout pas être pressée), un magasin de chaussures où j’ai trouvé ZE sandales
panthère, Urban Outfitters où j’ai déniché de chouettes gadgets à rapporter pour faire des petits cadeaux, le Mac Store où un iPhone géant trône en vitrine…

Le shopping à Londres, c’est presque pire qu’à NYC ou LA, parce que finalement, on a beau se dire que le pound faut le multiplier par 1.5 pour arriver à de l’euro, le prix affiché reste moins
élevé et la tentation est inversement proportionnelle. Passons…

Saturday night à London. Après le shopping, direction Ping Pong, un dim sum où les cocktails sont étonnants. J’avoue que le mien me met K.O. en moins de deux. Heureusement que les paniers
arrivent, parce que sinon je pense que j’aurais terminé comme nos voisines, toutes déguisées en diablesses, et qui semblaient bien parties pour mettre le feu.

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Sur le chemin du retour, on passe par Leicester Square, et là, juste devant moi, une armée de Pères Noël! Ils sont au moins 15. Vérification faite, ce n’est même pas un effet secondaire de
ma caïpi: ils sont là pour de vrai! Un peu plus loin, quelques dignes représentantes de la fashion made in UK (le prochain article sera gratiné…) se regroupent dans un tourbillon de paillettes
et de jambes nues, nombril à l’air, pour décider dans quel bar elles iront draguer la mâle. Je me sens un peu décalée: mon jean a une longueur tout à fait honorable et rien ne dépasse, à part
peut-être de mon décolleté, et encore…

Londres, ville de tous les excès? Non, je dirais plutôt de toutes les excentricités. Rien n’est interdit à Londres. Du style vestimentaire à la couleur de cheveux, il y en a pour tous les goûts.
Pas étonnant que tant de monde se précipite là-bas. Ce n’est pas qu’une question d’argent ou d’opportunités professionnelles: Londres s’affirme de plus en plus comme the place to be. Et il faut
avouer que question mode la capitale britannique a une bonne longueur d’avance (voire deux, peut-être même trois). Aucune surprise, donc, à voir débouler une nouvelle vague de créateurs tous plus
imaginatifs les uns que les autres. L’atmosphère est propice au délire, la rue constitue une source d’inspiration inépuisable, rien n’est interdit, la faute de goût est pardonnée.

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Tout ça pour dire combien cette escapade londonienne m’a fait apprécier une ville pour laquelle je n’avais jusqu’alors que très peu d’estime. Peut-être était-ce la bonne compagnie, ou
encore les décorations qui feraient (presque) oublier la pluie (ce n’est pas parce qu’il a fait beau une demi-journée que ça efface les cordes qui sont tombées!), ou bien une évidence nouvelle:
si Paris a été la ville du 19ème, New York celle du 20ème, Londres pourrait bien être celle du 21ème…

One thought on “London calling

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