Marie-Antoinette au Grand Palais
Que faire un dimanche après-midi pluvieux quand tout vous pousse à vous pelotonner sous la couette devant un bon
DVD d’une série qui ne sollicitera pas trop vos neurones? Allez à une expo, pardi, histoire de faire la guerre à l’hiver et de se jouer de la pluie! Bon, ce n’est pas tout-à-fait comme ça que je
me suis retrouvée au Grand Palais hier, mais on fera comme si.
Aaah! Marie-Antoinette. Elle en aura fait couler de l’encre. Même Sofia Coppola, princesse du cinéma underground grand public (si, si, ça
existe!), s’y est attachée avec une réalisation très controversée (bon, ok, elle ne portait pas des converse, mais ce détail suffit-il à démolir un film..?). Pour ma part, seule la bande-son
avait trouvé grâce à mes yeux, le film en lui-même étant sympa, sans plus (ce n’est que mon avis, hein, je précis). Bref, de toute façon, moi, cette époque, elle ne me plaît pas. Même si, en tant
que vraie fille, je rêve de robes à crinoline, et de diadèmes qui brillent.
Revenons-en à l’exposition que le Grand Palais consacre à Sa Majesté. A l’arrivée: une foule qui se presse sous l’averse en se cachant tant bien que mal sous des parapluies multicolores. Rien que
pour ça, j’atais contente d’être venue, parce que le visuel était pas mal, mais alors pas mal du tout! Reste que si on ne m’avait pas fait miroiter un sympathique billet coupe-file, je serais
rentrée chez moi fissa.
Dès l’entrée dans l’exposition, j’ai été assaillie par des portraits. Toute la famille de Marie-Antoinette me regardait, étalée sur les murs du Grand Palais. Tous la même forme de visage, on ne
pouvait pas les confondre. Vive la portrait de famille (quoique là, c’était plutôt LES portraits, plein de portraits)! Et c’est là que j’ai réalisé que l’exposition était constituée
majoritairement de portraits, avec un peu de mobilier et beaucoup de vaisselle. Autant dire que ce n’était pas ma tasse de thé!
J’ai toutefois appris que Marie-Antoinette avait mis des années à envoyer un protrait d’elle à sa mère une fois arrivée à la cour de France. La raison d’une si longue attente? Elle n’était pas
satisfaite des portraits que l’on faisait d’elle et ne souhaitait pas en envoyer un qui ne lui ressemble pas. Capricieuse, la jeune reine..? Finalement, ce sont les textes qui m’ont le plus
intéressée. Parce qu’au moins j’ai eu l’mpression de découvrir quelque chose. Il est clair que l’exposition recelait de petites merveilles pour des passionnés d’une époque riche en événements,
mais pour une néophyte…
J’en arrive donc à ma question du jour: pourquoi ne fait-on pas d’expositions plus ludiques, plus funky? Ok, une décapitée, ce n’est pas drôle en soi, mais la vie de Marie-Antoinette se
résume-t-elle pour autant à des tableaux et des assiettes? C’est comme si on ne conservait de Diana que des photos et du linge de maison!!! Alors que bon, avec un peu d’imagination, on aurait pu
créer tout un univers autour des intrigues de la cour, autour du « côté obscur » de Marie-Antoinette. Pourquoi des expositions si linéaires et si peu dynamiques? La seule originalité résidait dans
le décor en perspective du petit Trianon… Instructif mais… décevant…
Glamazone
Superbe expo !
Glamazone
Superbe expo !
Scaree Gee-Oh!
Just to say… Bonsoir, Absolute Trendsetters! Que pensez-vous tous du Professeur Yunus, Prix Nobel du microcrédit, à Paris pour promouvoir son nouveau livre chez Lattès?? Serait-ce possible de transformer les idées en réalités…??