Mamma mia!
Fidèle à ma résolution de la rentrée d’aller plus souvent au cinéma, j’ai filé sur les Champs à la sortie du bureau pour retrouver
mon amie adepte des films de filles. Cette fois-ci, c’est sur Mamma Mia! que s’est porté notre choix (même si, je l’avoue, j’avais un peu envie d’aller voir Wall-E avant qu’il
ne passe plus), avec Meryl Streep et une triplette de bons acteurs pour l’entourer.
Le pitch: Sophie doit se marier avec Sky. Mais Sophie ne connaît pas son père. Elle sait juste ce qu’elle a lu dans le journal de sa mère, Donna. L’été où Sophie a été conçue, Donna a eu trois
amants, tous potentiellement père de sa fille. Donc Sophie a invité les trois sur la petite île où sa mère tient une pension, certaine de reconnaître son père au moment où elle le verrait. Mais
les choses ne sont pas toujours aussi simples…
Le début m’a fait peur, comme souvent les comédies musicales. Moi, le trip « chanté du début à la fin », je crains, sévèrement. Déjà que Disney le fait systématiquement… Donc la première chanson,
quand Sophie accueille ses deux copines et leur explique ce qu’elle a fait, aurait pu m’engager à sortir fissa (allez savoir pourquoi on n’accroche pas sur certaines chansons). Et puis… la
comédie a pris son rythme, et je me suis laissée emporter par le tout. Meryl Streep est un véritable tourbillon, un ouragan de dynamisme, et ses deux ex-choristes de copines valent le détour
aussi.
L’histoire est somme toute très simple, voire légèrement attendue, mais que voulez-vous: il devient difficile de renouveler le genre. En revanche, les costumes de scène de Donna & the Dynamos
sont à tomber: paillettes, paillettes, paillettes..! Et pattes d’éph pour aller avec! Bien évidemment, c’est la BO qui tient le tout, et que dire d’ABBA, sinon que ce groupe légendaire est
toujours aussi efficace contre la morosité ambiante? On sort de la salle en fredonnant des airs vieux de… je n’ose même pas le dire…
Verdict: un film entraînant, léger, qui donne la pêche. D’ailleurs, c’est bien simple: le pauvre vendeur de la FNAC qui nous a vues arriver nous a supplié de lui donner la recette de
notre joie de vivre. Donc, amateurs de comédies musicales, groupies de Pierce Brosnan et Colin Firth, mordus de Meryl Streep et nostalgiques de l’ABBAmania, courez voir ce film.
Loraly
J’ai adore le film. Et bravo pour ton blog, je reviendrai 🙂