Paris fashion week, le débrief

Ca y est, la fashion week est finie, et le rythme va
doucement se calmer jusqu’à redevenir normal. Alors, qu’y a-t-il eu de fashion, trendy, exceptionnel cette semaine? Mis à part les défilés, toujours au rendez-vous, avec leur lot de people et
fashionistas, les files d’attente et les paparazzis venus shooter les égéries, rien de bien nouveau. Mais reprenons par le menu.

La fashion week, donc, c’est un cortège de fashionistas en vadrouille dans Paris, un véritable rush entre les différents défilés, la course à l’invitation, les files de voitures avec
chauffeur envahissant l »avenue Montaigne et les abords des Tuileries ou du Grand Palais… Passons les présentations qui, de toute façon, sont retransmises sur petit écran et presqaue toutes
accessibles sur le net. Non, ce qui caractérise vraiment la fasion week, ce sont les soirées et aftershows où se pressent créateurs, people et journalistes.

Comme chaque saison, L’éclaireur était au top. En même temps, rien de bien surprenant à cela puique la famille à la tête de cette institution de la mode parisienne (détrônant Colette en ce qui me
concerne, mais chacun ses goûts…) organise le Tranoï, salon où se retrouvent les jeunes designers en vogue, ceux qui apportent quelque chose à une mode soit trop classique soit trop
avant-gardiste (je défie quiconque de porter du créateur novateur dans la vie de tous les jours, ceux-ci crant une mode à mi-chemin entre Star Wars et Priscilla folle du désert – j’en suis
consciente: je ne me fais pas que des amis en écrivant ça). La nouvelole vague, donc, les petites marques étrangères qui montent, celles qu’on découvrent dans les rayons des boutiques
L’éclaireur, sont toutes présentes dans l’un des trois spots du salon le plus innovant de la semaine.

Bref, L’éclaireur, donc, a placé la barre haut cette semaine en invitant Francky Twister, RP du Palais à Cannes, et en le propulsant RP du restaurant de la rue Boissy d’Anglas. Twister, la
tornade des soirées de la French Riviera, a su mettre le feu à cette petit rue bien tranquille jouxtant l’ambassade américaine. Directeurs des boutiques les plus prestigieuses de Paris à LA,
créateurs et créatures délurés, clubbers en pleine forme… Jeudi, c’est une véritable jungle fashion qui faisait la loi entre deux coupes de champagne. Pas étonnant que le réveil ait été une
épreuve de force vendredi…

Parlons-en, de vendredi. Tout le monde connaît maintenant mon goût prononcé pour Rock & Republic, qui depuis quelques saisons nous fait le plaisir
d’organiser une soirée incontournable à chaque fashion week. Après le Crillon, ce fut au tour de la Tour Eiffel d’accueillir une marque qui n’en finit pas de se diversifier. Débuts fracassants
avec des jeans qui font des fesses incroyables, puis développement d’une ligend e prêt-à-porter, des accessoires (sacs, chaussures, ceintures, lunettes de soleil), et dernièrement le lancement
d’une ligne de maquillage (qui n’est maheureusement pas encore disponible en France). Soirée préstigieuse, donc, donnée sur LE monument qui symbolise la France, avec, outre quelques people et
créateurs dont l’as du noeud pap Alexis Mabille, Julia
Restoin-Roitfeld
, la fille de, directrice de la création de la campagne de pub Rock & Republic lancée en septembre dernier.

A l’issue de cette petite sauterie où quelques convives se sont vu refuser l’entrée sous prétexte qu’il était trop tard (quand la fin de la soirée est annocnée pour minuit, il n’est pas rare de
voir arriver du monde après 23h. Note pour la prochaine session: le service de sécurité de la Tour Eiffel ne laisse plus monter personne après 23h, et à minuit pile la fête est terminée et tout
le monde est redescendu). La fête s’est poursuivie au Murano où j’ai eu le plaisir de dîner face à… Murray Head! Mais si: celui de « One Night in
Bangkok »! Et pour le coup, je peux le dire: j’ai fait ma groupie, l’hystérique criant « Is that you? » alors qu’elle était installée au centre de la table, c’était bien moi. Mais faut me
comprendre: Murray Head, c’est mon enfance (je le répète: je n’écoutais PAS Chantal Goya), alors…

Samedi, la Nuit Blanche a pris le pas sur le côté fashion, avec un certain relâchement, si ce n’est la soirée de clôture du Tranoï au Café de l’Homme. Le salon fermant dimanche, mieux valait
convier les participants à une petite partie privée la veille, histoire de ne pas priver ceux qui rentrent chez eux à peine leur collection remballée. Il n’en reste pas moins que de nombreux RP
& Co ont choisi d’arpenter les rues de Paris à la recherche d’une installation extraordinaire ou d’un concert inoubliable (mon petit doigt m’a dit que l’équipe de Rock & Republic,
justement, logée à Saint-Germain, s’est retrouvée face à une file d’attente monstre devant l’Eglise Saint-Germain des Prés où Patti Smith officiait).

C’est tout pour cette fois-ci: pas de salon, pas de défilés, mais des cernes sous les yeux et de bonnes soirées avec des beautiful people. La mode, pourvu qu’on s’en éloigne un peu, est
un monde merveilleux, plein de moments à part, de cocktails et de beaux garçons (je ne regarde pas les jolies filles, je préfère manger des crêpes au Nutella sans penser aux conséquences).
Rendez-vous cet hiver pour la prochaine édition!