Le nouvel album des Daft Punk : pas encore sorti, déjà sur ma platine
Le nouvel album des Daft Punk sort donc lundi 20 mai, précédé d’un battage médiatique hors norme, aidé par l’écoute gratuite de l’ensemble des morceaux sur iTunes, histoire
que chacun puisse se faire sa petite idée tout en alimentant la polémique. Car non, les Daft ne sont pas là où on les attendait et certains ne manquent pas de crier leur désarroi face à
un album rétro-futuriste qui n’est ni suffisamment rétro, ni suffisamment futuriste pour créer la surprise.
Lundi 20 mai, disions-nous…
Pourtant, dans cette petite bourgade qu’on appelle Londres, chez un disquaire de la vieille école qui regorge de pépites ultra-pointues, le vinyle en pré-commande est déjà épuisé
et c’est à mon incroyable sourire (vas-y que je me balance des fleurs) que dois d’avoir obtenu un exemplaire CD de ceux qui ne seront officiellement disponibles que quatre jours plus tard. Et oui
: non seulement je l’ai eu en avant-première, mais en plus il est en ma possession depuis hier (c’est le décalage horaire entre la vraie vie et le blog)…
Un album que les fans écoutent en boucle sur iTunes, cherchant le son du duo frenchy, découvrant la nouvelle orientation du groupe qui a lâché l’électro pure pour revenir à une
instrumentation plus humaine (il faut voir avec qui ils ont collaboré), plus réelle, en un mot moins digitale. Las de ne plus être une exception avant-gardiste depuis que
tout le monde fait comme eux – il faut dire que leur succès en a inspiré plus d’un -, les Daft Punk ont tout simplement décidé d’opérer une sorte de retour aux sources.
Qu’on soit agréablement surpris ou pas, le fait est que le duo fétiche de l’électro française, véritable fer de lance de la French touch qui fait mouche, a pondu un opus
aux accents funk regorgeant d’influences aussi variées que les artistes qui ont collaboré aux différents morceaux. À écouter en boucle pour éviter l’inévitable écœurement à-venir dû
au matraquage du single…