Tokyo-style part 4: des parcs à la fashion, il n'y a qu'un pas
à Harajuku et Omotesando Hills, nous avons poursuivi notre quête du stylistiquement incorrect en déambulant dans les parcs le week-end. Et ce n’est pas forcément ce que nous attendions qui a
retenu notre attention…
Pour donner une idée du quartier de Ueno, situé juste à côté du parc du même nom et sous le trajet du train, disons que c’est un mix entre les Puces et les Halles, mais avec des boutiques
ultra-pointues, et surtout un choix de baskets incroyables (on en revient toujours aux baskets) et les chaussures les plus hautes de la création. Ici, les joggings et autres sweat à capuches
côtoient jeans vintage, ,les robes gothiques et les petites jupes volantées façon ballerine
trash. Je n’ai d’ailleurs pas pu
résister à la tentation d’essayer l’une de ces robes corsetées sur fond de tutu noir et dentelle à la vampirella. Le tout est d’assumer, ce que je ferai certainement à la prochaine Tokyo
Decadance où j’arborerai fièrement ma petite jupe trouvée dans une friperie spécialisée.
Mais LA découverte de Ueno, LA bonne affaire, a été ce petit magasin de chaussures, perdu dans un îlot de devantures toutes plus
colorées les unes que les autres, deversant leurs présentoirs bondés jusque sur les passants pressés les uns contre les autres dans la jungle de la culture urbaine tokyoïte. Ce petit magasin qui
ne payait pas de mine face à ses concurrents pratiquait des prix cassés, et c’est là que j’ai trouvé l’emblème fashion de mon voyage: mes Converse à semelle compensées. Attention! Pas de ces copies vulgaires que s’arrachent les apprenties pétasses (je sais, ce n’est pas très charitable),
mais bien de vraies All Star avec juste ce qu’il faut pour sortir de l’ordinaire et être bien dans ses baskets (ok, elle était facile).
Du côté de Yoyogi Park, l’ambiance était plus à la rigolade avec des cosplays en devenir. Pas de chance: le temps n’était pas avec nous, et nous
n’avons pas eu droit au défilé de créatures en tous genres. En revanche, nous avons pu assiter à un combat de jedi en plein air. Et la vision de ces sabres laser en action était des plus
surprenantes au milieu du parc désert, entre quelques arbres dénudés et les sempiternels pruniers en fleur. Aaah, les pruniers en fleur… Quelle joie de voir ces quelques pétales roses égayer
les allées mornes. Car le fait est que les parcs de Tokyo sont tristes à moins d’être couverts de neige ou lorsque les cerisiers fleurissent. Avis aux voyageurs…
Au nord de Yoyogi, c’est l’électronique qui prime. Certains ne voient pas le rapport avec la mode, et bien…
Détrompez-vous, car le style est une affaire de technique quand il s’agit de trouver le bon casque audio, celui qui ne détonnera pas avec la tenue
hyper-tendance de la fashionista accro à la musique. Et c’est dans les étages de paquebots dédiés à la hi-fi, à l’informatique, à l’image et au son que les modèles les plus pointus ont leur
espace dédié. Mon petit préféré, c’est le rose, qui a le mérite de tenir chaud aux oreilles. Et pourtant… j’ai opté pour un cache-oreille zébré qui ne flingue pas le bruhing! (les fashionistas
ont de ces préoccupations..!)Evidemment, j’aurais pu vous parler des temples perdus dans les parcs, des touristes venus s’extasier devant des arbres ensommeillés, mais la vérité est là: les alentours des parcs étaient
plus intéressants en cette saison que leur contenu. Alors pour résumer cette épopée shopping qui a de nouveau fini à Harajuku (qui touche Yoyogi Park), la proximité de grandes étendues naturelles
(hum!) semble impliquer une mode plus farfelues, plus créative, et surtout plus délurée que les grands centres commerciaux (je dis « centres comemrciaux » dans le sens de centre névralgique dont
l’activité principale tourne autour de la consommation).
Mode in Paris
J’adore la jupe…
Miss Mad | Cape ou pas cape?
[…] lui serait fatale. Exit donc le look casual, même ultra-tendance, et on laisse les Converse (même celles de Tokyo) au […]