The Dark Shadows
Vous faites le pont
et vous ne savez pas comment occuper cette belle journée bien fraîche sous les nuages ? Pas de problème : j’ai la solution. Plutôt que de rêver à une superbe plage ensoleillée
alors que vous êtes dans la grisaille de Paname, filez vous réchauffer dans une salle obscure (pour peu qu’ils n’aient pas décidé petit.d e vous y coller la clim’) et vengez-vous en allant voir
le dernier Tim Burton, plus perché que jamais.
Tim Burton, on le sait, à l’instar d’Obélix, est tombé dedans quand il était petit. Dans quoi, ça, on se le demande encore, mais si vous trouvez, j’en prendrai une double dose, merci. Après avoir
pondu des contes de morts (les contes de fées, c’est tellement rébarbatif), puis revisité Alice au pays des merveilles, le voici qui se penche sur le cas des
vampires. Tout un programme !
Le pitch : Barnabas Collins est l’héritier d’une famille maudite. Maudite par la femme de chambre, un tantinet sorcière sur les bords (et au milieu aussi), amoureuse de
lui (Barnabas, hein), qui va finir par le transformer en vampire après s’être débarrassée de tous ceux qui les séparaient (étant entendu que son cœur appartenait à une autre). Furieuse, elle le
fit enfermer vivant (notion relative pour un vampire) dans un cercueil, puis enterré. Jusqu’à ce jour où des ouvriers le déterrèrent, en plein milieux des années flower power, et où Barnabas
Collins fit son retour au sein d’une famille un brin… particulière…
Verdict : du grand, très grand, Tim Burton. Entretien avec un vampire meets Austin Powers sur fond de rock old school. Le film est porté par un casting de
rêve : on retrouve l’acteur fétiche de Burton, Johnny Depp, parfait en revenant d’un autre âge, Michelle Pfeiffer, sublime en chef de clan, et Eva
Green magnifique en sorcière amoureuse.