Si Dali m’était conté…


Dali-a-Pompidou.jpgVite, vite, vite !
A minuit,
il sera trop tard. Un peu comme Cendrillon et son carrosse, Dali s’envolera en fumée et le Centre Pompidou fermera ses portes sur l’une des expositions les plus
successful de l’année. Une fin en apothéose avec un peu plus de trois jours d’ouverture non-stop, H24, pour que les retardataires puissent découvrir cette rétrospective dans le
monde débridé de Dali.

Dali et son univers fascinant, teinté de perversion géniale et de symboles à foison. Un monde étrange mêlant onirisme transcendant et imaginaire débridé. Une
dimension particulière où on ne sait jamais ce qu’on va trouver. Sexe, interprétations décalées, démolition des symboles, transgression font partie des caractéristiques du génie auto-proclamé.

Mais au-delà de cette symbolique si décriée, parfois (souvent toujours) en totale provocation avec les codes habituels, en opposition
jubilatoire
avec les idéaux d’un courant dont il était une figure de proue, Dali était avant tout un maître de l’illusion et des couleurs. Des couleurs
vibrantes, des contrastes saisissants, au service de son art. Un art à la lecture double, parfois triple, entre ce qu’on voit, ce qu’on croit voir et ce qui est transmis.

Fascinant Dali. Dérangeant Dali. Un artiste aux idées tordues par son imagination fulgurante. A voir, revoir et ne surtout pas manquer. Le
compte à rebours a commencé…