September is back


Vélo à Paris
Et oui, comme l’a
écrit un grand auteur Facebook de mes contacts : RIP le mois d’août. C’était la philosophie du jour : les vacances sont bel et bien derrière nous, le soleil est toujours là (mais
pour combien de temps ?), la routine reprend doucement sa place. Métro, boulot, dodo…

Métro ?

Non, vélo ! Autant profiter de ces 28°C pour arpenter les rues à bicyclette avant que l’hiver ne nous rattrape. Chaque matin, je passe donc devant l’Ecole militaire et sa voisine la Tour
Eiffel
, les Invalides, la place de la Concorde, les Tuileries, la cour du Louvre, l’Opéra… Tout ça
pour en plus me faire de jolies cuisses. Que demande le peuple ?!?

Le vélo, pour les modeuses un peu à sec, c’est la meilleure option lèche-vitrine : on aperçoit les robes, les chaussures, les sacs, mais trop pressée on ne
s’arrête pas, lancée sur sa monture. Juste du repérage avant craquage potentiel. Pas de bleus à la carte bleue, pas de convocation chez le banquier ahuri d’un découvert le
premier du mois. C’est-y pas beau, le vélo ?

Et puis, à vélo, on se fait plein d’amis. Tenez, si je n’avais pas dû me rendre au bureau ce matin, j’aurais même rencontré l’homme de ma vie : il était brun, il était beau, il
se déplaçait à vélo. Seul vice ? Il n’allait pas dans le même sens. Tout ça pour une histoire de direction..! En revanche, les ouvriers de la rue ont apprécié le fâcheux coup de
vent
qui a soulevé ma jupe en arrivant en bas de la rue. Et tous ces mâles qui manquent (ou pas) se prendre un poteau : “J’ai mis une culotte, alors te dévisse pas la
tête comme ça pour regarder sous ma jupe : tu vas te faire mal pour rien !’”.

Bref, septembre est de retour, les esprits redescendent sur terre et reprennent leur petit train-train. On mate à tout berzingue histoire de s’assurer une présence sous la couette durant les
longues soirées d’hiver. C’est la dernière ligne droite pour scorer. Vite : les sites de rencontres, les afterwork, les soirées chez des amis, les sorties à
thème, les dernières de Bagatelle, les apéros improvisés, les festivals qui ne ressembleront jamais  Woodstock

Et si on repartait en vacances pour changer ?

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