RATP : 25°C, on monte le chauffage !
Ca faisait un bout de temps que je
n’avais pas poussé un bon petit coup de gueule. Et bien voilà : je m’y remets. A l’heure où le temps est déréglé (y a plus de saison, ma bonne dame), où la couche d’ozone
par en c…, où on nous serine qu’il faut é-co-no-mi-ser l’énergie (fonctionne aussi avec économiser l’eau, moins consommer, protéger les espèces menacées…ajoutez ce qui vous passe par la
tête), l y a quelques hérésies qui subsistent.
Alors oui, en hiver, je mets le chauffage. Je ne suis pas de celles qui se couvrent de dix épaisseurs pour vivre dans une pièce à 18°C. Ecolo, oui, retour à l’âge de pierre, non.
Idem pour la bains : j’en prends, mais avec modération (oui, comme pour l’alcool. Modération est le nouveau meilleur ami du politically correct). Idem pour la voiture, etc.
Donc on nous demande de faire des efforts.
MAIS A QUOI CA SERT QUAND DANS LE METRO ON VOUS MET LE CHAUFFAGE QUAND IL FAIT 25°C ???
Parce qu’hier soir, après une belle et chaude journée passée en petite robe à bretelles, j’ai eu le bonheur de trouver une place assise dans le métro. Le bonheur..? Pas si vite, papillon… Il y
avait baleine sous gravillon : autant de places libres avec tout ce monde debout, j’aurais dû me méfier… A peine assise, j’ai senti sur mes jambes le souffle brûlant… des
radiateurs du métro. Ne voyez là rien de sulfureux, sauf peut-être dans son sens le plus primaire et désagréable : asphyxiant, étouffant, suffoquant (je suis à cours d’adjectifs,
là).
La RATP, donc, qui nous augmente sans cesse le prix des titres de transports (deux fois dans l’année, cette fois-ci, quand même, il faut le noter), finance le
réchauffement climatique à grand renfort de chauffage en plein mois de juin quand il fait 25°C (la nuit, je précise, hein, parce que dans la journée c’était 30, alors les rames avaient
bien eu le temps de monter en température => CQFD). Déjà que nombre de déodorants lâchent en pleine journée sans aide extérieure, imaginez le carnage quand on leur donne des
raisons de le faire…