Progressing toward fashion week

Elle arrive à grands pas la fashion week… Attendue par certains comme l’ultime moment mode de la saison, crainte par ceux qui doivent assurer durant ces
quelques jours de frénésie, elle s’annonce bien remplie, et c’est bien le seul sentiment que tous partagent. Au programme: défilés à la file (je sais, je sais…), after-parties déjantées,
mannequins dans les rues et heures de sommeil en débit, c’est ça la fashion week.

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Et pour la parisienne, c’est quoi la fashion week? La parisienne férue de mode qui n’est pas invitée mais rêve de se rendre aux présentations et de faire la fête avec les équipes créatives, qu’en
pense-t-elle? Pour le savoir, j’ai fait ma petite enquête auprès de parisiennes averties, de celles qui consultent scrupuleusement les magazines de mode, qui épluchent les blogs tendance et
chinent à droite et à gauche LA pièce qu’il leur faut pour mettre la touche finale à un look pointu.

Première réaction avec une étudiante en lettres, rencontrée au hasard d’une soirée. Pour elle, la fashion week, c’est avant tout l’occasion de faire des rencontres. Des rencontres? « Ben oui: il y
a plein d’étrangers, d’étudiants en mode qui viennent tenter leur chance à l’entrée des défilés et finissent par refaire le monde dans les bars ». Soit… rencontrer de l’étudiant étranger dépité
de s’être fait jeté, ça peut être un but pour certaines.

Seconde réaction d’une fille qui travaille dans la mode. La fashion week? Son pire cauchemar. Pourquoi? « Mais tu n’imagines pas le calvaire que c’est de passer d’une présentation à l’autre, de
devoir assurer, répondre aux appels, aux mails, etc. Et encore: j’ai un Blackberry. Mas comment faisait-on avant le Blackberry..? » Alors là, je comprends déjà mieux. C’est vrai que de l’extérieur
la vision est tout de même plus attrayante.

Enfin, réaction de la fille qui a la chance de bosser dans les tendances mais pas dans la mode? Comment ça, je ne suis pas claire? Pourtant je me comprends moi. Explication: je travaille dans la
com-mu-ni-ca-tion. Traduction: les nouvelles tendances, je les suis, de plus ou moins près (ou loin, ça dépend des jours). J’irai donc à quelques présentations et after-parties, mais seulement si
j’ai le temps, parce qu’à côté j’ai un vrai travail. En revanche, je passerai quelques heures entre le Palais de la Bourse et l’avenue Montaigne, Tranoï oblige? Pourquoi le Tranoï? Parce que les
vraies nouveautés, c’est là-bas qu’on les trouve…

A l’arrivée, la fashion week, c’est surtout beaucoup de stress, de talons cassés (à courir d’un défilé à l’autre, ça arrive immanquablement), de fatigue (à enchaîner défilés, soirées et
travail, le rythme s’accélère et les nuits raccourcissent). Je commence donc mon régime spécial fashion week dès aujourd’hui. Au programme: cure de vitamines le matin, sport pour se maintenir en
forme, préparation de réserves de sommeil en anticipation du manque à-venir, régime du dresing pour éliminer les importables et shopping light pour être à la hauteur.

4 thoughts on “Progressing toward fashion week

  1. C’est un truc de dingue les Fashion Weeks ! Je gens ne savent pas que les journalistes des Magazines abattent l’équivalent de trois mois de boulot en seulement une semaine. ( c’est mon approximation personnel )

    Beaucoup d’émotions !
    Eric

  2. T’inquiète, Eric ! On comprend très bien ce que tu as voulu dire… Sasha, merci pour le com au sujet du super-timbre Haute Couture de Franck Sorbier… Je cours t’ajouter @ Da Scaree blogg-roll !