Petits flirts entre amis : le fake supposé laisse la place à la pub mensongère
Je vous en parlais la semaine dernière :
We Dare, Petits flirts entre amis pour la VF, nouveau bébé d’Ubisoft, a créé le
buzz à grands renforts de vidéo virale qui mettait l’eau à la bouche. Un jeu qui se termine en orgie, l’excuse pour une “petite partouze entre amis”, c’est tout ce qui manquait à
l’univers du jeu vidéo pour entrer dans une nouvelle dimension où la Wiimote aurait tôt fait de se transformer en sex toy.
Mais voilà : ce jeu qui semblait si bien correspondre aux mœurs actuelles n’est pas à la hauteur de la réclame.
Explication : le trailer laissait entendre que les jeux de Petits flirts entre amis allaient ostensiblement attirer les joueurs dans la chambre à coucher pour des jeux disons…
moins conventionnels (quoique… tout est question de point de vue). Au final, le jeu n’est interdit qu’aux moins de 12 ans (voilà qui aurait dû nous mettre la puce à l’oreille, même si les pré
pubères d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier) et les jeux… ma bonne dame, les jeux ne feraient pas rougir une religieuse recluse, élevée dans un pensionnat du fin fond du trou du cul du monde
(veuillez excuser mon langage), là où rien ne passe, pas même cette merveilleuse invention qu’on appelle l’internet et qui permet aux jeunes d’aujourd’hui de se familiariser avec le sexe opposé
(ou le même, c’est selon), à un âge où je jouait encore à la Barbie.
Vaguement, quelques danses qui feraient se bidonner une Shakira de 8 ans, quelques défis qu’on trouvait déjà inintéressants au possible à l’époque bénie où l’Action ou
vérité sévissait en cours de récré (mais si, souvenez-vous de votre première galoche au mec à qui vous n’auriez jamais ne serait-ce qu’osé lancer un regard…). Quant aux personnages… Les
Mii sont à peu près aussi alléchants qu’un Télétubby aseptisé. Une chose est sûre : We Dare n’ose rien, pas même le moindre soupçon d’érotisme déguisé, de
sensualité suggérée, alors pensez, une orgie..!
Le soupçon du fake laisse donc la place à une véritable publicité mensongère (c’est bien comme ça qu’on appelle une réclame qui fait miroiter des choses que l’on n’aura
jamais..?). Amis gamers (et libertins) insurgez-vous contre cette promesse fictive d’heures de jeu passées à fesser le cul de vos amis les plus proches en vue d’une extrapolation dans la chambre
à coucher !