La grève, cette belle invention…
On nous annonce une possible grève reconductible dans les transports à la mi-novembre. Vous en avez assez? Mais pourtant, il faut
comprendre les bénéficiaires des « régimes spéciaux de retraite »: pourquoi travailler plus alors que d’autres le font si bien à leur place?
Il était une fois les régimes spéciaux de retraite. Au départ, les bénéficiaires méritaient les avantages qu’on leur proposait, comme par exemple la prime de charbon
pour les cheminots. Certains métiers étant plus difficiles que d’autres, why not?
Mais voilà, que penser de ces avantages dans le monde actuel? Quid de la fameuse « prime de charbon » donnée aux employés de la SNCF, même ceux qui travaillent dans les bureaux. Accessoirement,
j’aimerais qu’on me dise quels sont les TGV, Corail et autres Thalys qui utilisent encore du charbon. Ne sommes-nous pas dans l’ère du tout électrique?
Mais ne nous éloignons pas du sujet. Je ne suis pas une spécialiste en la matière, loin de là, mais les syndicats qui refusent de voir leurs adhérents déchus de leurs droits ne lancent-ils pas
tout simplement le message suivant « continuez à payer pour nos retraites, pauvres imbéciles, car nous refusons de travailler plus longtemps »? Evidemment, gagner un an de retraite tous les cinq
ans n’est pas donné à tout le monde, et encore moins à l’employé lambda qui trime dans une PME à 40 heures hebdomadaires, parce que le mythe des 35 heures avec paiment des heures sup au-delà,
perso je n’y ai jamais eu droit.
J’aimerais qu’on m’explique en quoi un employé du secteur public (je ne vise personne en particulier, mais admettez que les régimes spéciaux dans le privé, il n’y en a pas des masses) assis
derrière son bureau (position certes difficile à supporter, surtout quand on sait qu’aujourd’hui on peut demander un fauteuil tout confort pour éviter les « maux du travail ») prétend à travailler
moins qu’un représentant qui se ballade en permanence avec dossiers, échantillons, etc., bref avec quelques kilos sur l’épaule. Surtout que ledit emplyé du secteur public touche un salaire
(confortable) fixe, tandis que celui de notre représentant dépend de ses résultats.
Mais là encore, me direz-vous, je n’ai peut-être pas tous les éléments en ma possession… Non, je me contente de regarder ce qui se passe autour de moi.
Alors prenons un autre exemple, au hasard: moi! Aujourd’hui indépendante, hier salariée. Et bien je peux vous assurer qu’en étant salariée, à un taux hebdomadaire de 36 heures 45 min (s’il vous
plaît), il m’est souvent arrivé de travailler non seulement jusqu’à 22h, mais également le w-e, sans aucun jour de récupération ni heures sup payées. Et quand j’ai malencontreusement fait état de
cette situation pour le moins illégale à mes employeurs, je me suis entendu répondre que c’était comme ça, que l’entreprise n’avait pas les moyens de me payer plus et qu’il n’y avait pas d’autre
solution because les charges. Accessoirement, je tiens à préciser que les patrons, eux, touchaient plus de 20 000 euros par mois!!! Et qu’à ce jour, malgré plusieurs personnes (même pas moi) qui
ont prévenu l’inspection du travail, ça continue…
D’où une nouvelle problématique: l’inspection du travail se cantonne-t-elle à vérifier les abus ayant lieu dans le cadre des 35 heures?
Tout ça pour dire que c’est bien sympa de militer pour travailler moins quand d’autres paient pour vous. Aujourd’hui c’est bien simple: je suis indépendante, je me paie au lance-pierre because
les charges (en cela, je comprends les patrons qui évitent le sujet de l’augmentation autant que faire se peut), je sais bien que je n’aurai pas retraite et que donc je dois mettre de côté, mais
en plus on me ponctionne une (grosse) partie de ma médiocre rémunération pour financer la retraite de petits malins qui ont su se trouver une bonne planque.
Finalement, je me mets à leur place. Au lieu de travailler jusqu’à des 2 ou 3 heures du matin week-end et vacances inclus (mais ça ne tient qu’à moi puisque je suis ma propre patronne et que je
fais mes horaires comme ça me chante), j’aurais moi aussi dû m’engager sur un 35 heures avec optimisation des vacances, jours fériés, RTT, retraite, sécu, mutuelle, et tutti quanti… Quitte à
passer des concours, optez pour ceux de l’administration, ça vous évitera le chômage avec un Bac+5 tout en vous assurant quelques avantages non négligeables et le droit de râler, parce que c’est
ça la France.
Au fond, je finirais presque par les soutenir, ces grèvistes qui prennent le risque de nous empêcher de travailler alors que c’est
nous qui payons leur retraite à 55 ans!
Alex
Vu la niaiserie absolue de ce post et l’absence totale d’intelligence dans les conneries qui y sont stupidement déballées, on comprend qu’il ait été posté sur un site de « trendsetting » ^^: il faut bien être une fashion victime complètement écervelée pour être aussi naïve et avoir des raisonnements ineptes comme celui-ci!
Occupe toi de sacs à main et laisse les problèmes qui ne te concernent pas à ceux qui les comprennent…