Blanche-Neige 2012


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Je
ne peux que débuter cet article en rendant hommage à mon scarabée qui, en prenant les places pour Blanche-Neige, a demandé “deux places pour La belle au bois dormant, s’il vous
plaît”. Regard dubitatif de la caissière jusqu’à ce que je rectifie : “oui, enfin, Blanche-Neige ».

Le pitch : Blanche-Neige, donc, l’une des deux nouvelles versions mouture 2012, où la belle est en proie à sa marâtre. Jusqu’ici, rien de bien original,
on connaît tous l’histoire. En revanche, quand le prince entre en scène à moitié nu après s’être fait dépouiller par des nains géants qui ne vont pas à la mine mais sont des bandits de
grand chemin
, que la reine affame le pays pour donner libre cours à ses rêves de faste et de gradeur et que Banche-Neige devient une sorte de Robin des Bois au féminin
associée aux nains géants (suivez, un peu), là, ça commence à vous chatouiller les zygomatiques.

Verdict : Julia Robert, depuis Pretty Woman, il n’y a pas à dire, je l’adooore. Enfin si, il y a à dire, puisqu’à 14 ans j’ai décidé que
je voulais des cheveux auburn (ça vous oriente tout un style, ça). Et en reine maléfique à tendance magie noire option vaudou, elle se pose là. Crédibilité : 100%. Quant à
Lily Collins, fille du génial Phil, chanteur qui a marqué mon adolescence et batteur de génie (Genesis lui doit beaucoup), on petit air d’Audrey
Hepburn
n’est pas désagréable. Au final, le film n’est pas un grand film. Mais le final est… comment dire… Surprenant et mérite le détour (Hollywood meets Bollywood, je
n’en dirai pas plus).

En revanche, j’adresse un message spécial à la costumière : C’EST QUOI CES ROBES ??? Avez-vous été traumatisée par les contes de fées de votre enfance ? Un petit contentieux avec
les princesses, peut-être ? Non, parce qu’il n’y a pas idée de créer des robes aussi laides… Même pour faire kitsch, même au vingtième degré. C’est interdit, un truc pareil…