Back to the '70s

J’avoue, je suis une fan de TV, et plus particulièrement de séries TV. Pour moi, pas question de se la jouer intello du petit
écran, rien ne me barbe plus que de voir la vie en gris, avec toute sa triste réalité quand je rentre chez moi. Alors, je zappe, et depuis quelques semaines, j’ai trouvé mon bonheur. Après les
années Happy Days, voici venu le temps de That ’70s Show.

Délirant, second degré, bourré d’humour et de sensibilité, That ’70s Show ne fait que me conforter dans l’idée que j’aurais dû fréquenter Austin Powers et consorts, me laissant griser
par la vague de nouveautés tout droit sorties des seventies. Hippie style, rock’n’roll (that’s real music, cf. article posté hier dans la rubrique « Humeur du jour »), répliques à tomber… Cette
série est insensée: tous les ingrédients sont réunis pour un grand flashback dans les règles de l’art, véritable apologie du sexe, drogue et rock’n’roll.

That ’70s Show, c’est un peu Friends, 30 ans plus tôt: les histoires de six ados pris en sandwich entre le puritanisme et la décadence de leurs parents, (d’un côté les Foreman
qui vont à la messe et ne parlent pas de sexe, de l’autre les Pinciotti qui ne pensent qu’à épicer leur vie de couple). Eric Foreman, gentil gringalet un peu coincé, amoureux éternel de sa
voisine la belle rousse Donna Pinciotti; Steven Hyde, rebelle au grand coeur, bien décidé à dénoncer les abus du gouvernement par tous les moyens; Jackie Burkhart, la princesse aussi riche que
jolie, et qui ne se prive pas de le dire; Michael Kelso, aussi con qu’il est beau (joué par Ashton Kutscher, Monsieur Demi Moore); Fez l’étranger qui vient d’un pays qu’on ignore, et apprend les
coutumes américaines au contact de ses amis; Laurie, la grande soeur d’Eric, une vraie traînée… Des personnages hauts en couleurs, qui méritent qu’on entre dans leur univers!

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NRJ12 a la bonne idée de diffuser That ’70s Show chaque soir à 17h55. Et Free a eu la bonne idée d’intégrer un disque dur à sa Freebox. Ce qui fait que, chaque jour, j’enregistre les
deux épisodes (et oui, j’ai un travail, et un bureau sans télé), que je me passe au petit déj le lendemain matin. Et là, je vous le dis: rien de tel qu’une bonne tranche de dérision pour bien
commencer la journée. Je me marre toute seule avec ma tartine devant la télé, et je pars avec le sourire aux lèvres.

Comme quoi, la bonne humeur tient à si peu de choses…


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www.that70sshow.com

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