USA in black and white!
La mode est aux élections présidentielles américaines. Les journaux, la télé, la radio, les
blogs, tout le monde ne parle. Pas une jour, une heure, une minute sans que quelqu’un nous rappelle que l’avenir de la planète (nous sommes tous concernés par cette élection, et oui..!) se joue
dans les prochaines heures. Alors quoi, donner mon avis, encenser un candidat et en profiter pour descendre l’autre? Très peu pour moi.
A l’heure où France 4 nous diffuse un reality show engagé (Rachid au Texas), jamais élection n’aura soulevé autant de questions. Et pui, parce qu’au-delà de l’opposition
démocrates/républicains, on joue l’élection du premier noir à la tête des Etats-Unis. Et finalement, c’est encore ce qui intéresse le plus dans les dîners mondains. Les idées d’Obama passent
après sa couleur de peau. C’est beau le monde moderne!
D’aucuns prétendent que, s’il est élu, ce sera grâce à sa couleur, tandis que pour les autres c’est un frein dans une Amérique qui n’a toujours pas su se défaire de son racisme. Une spécialiste
dont j’ai déjà oublié le nom expliquait même à quel point cette caractéristique entraîne une autre polémique: Obama étant métis, il n’est ni noir, ni blanc (sic!), et ne peut donc réellement
représenter ni les uns ni les autres. Amen!
D’un autre côté, McCain est diabolisé: le conservateur extrêmiste, réac, entouré de crétins dont l’emblématique Sarah Palin, reine des casseroles. Mrs. Perfection serait bien loin de l’image
qu’elle cherche à renvoyer et des valeurs qu’elle prône. Et c’est pourtant bien qui est colistière de McCain. Coup de pub ou coup de tête? Quoiqu’il en soit, McCain n’en sort pas grandi et une
fois de plus les républicains ne brillent pas par leur intelligence.
Alors, le vrai faux black ou l’homonyme des frites de notre enfance? La palme revient à cette question cruciale: un noir peut-il entrer à la Maison Blanche? La fashionista vous répondra
que le look black and white est toujours un choix sûr, indémodable, qu’il suffit d’y injecter un soupçon de fantaisie pour casser la côté trop classique. Et pour les inconditionnels du
monochrome: un p’tit coup d’peinture et, ni vu ni connu, on aura un black à la Black House!