Un mari de trop
Que faire un dimanche de fin août, en fin de journée, avant d’attaquer la reprise..? Et bien, la même chose qu’un dimanche normal: on
va au cinéma pour se changer les idées et s’évader de la perspective d’un retour forcé au bureau. Direction les Champs-Elysées (haut lieu du cinéma parisien) et en route pour une bonne comédie
romantique, à savoir « Un mari de trop » avec la sublime Uma Thurman (et pour l’avoir vue de mes yeux vue, en vraie, je peux assurer que cette fille est belle, sans négociation
possible).
Le pitch: le Dr. Love, éminente spécialiste des affaires de coeur, officie à la radio où son émission connaît un succès flagrant après des auditrices. Cependant, alors qu’elle distille ses
conseils à une future mariée, elle insinue le doute dans l’esprit de celle-ci qui finit par annuler son mariage, au grand dam de son fiancé (Jeffrey Dean Morgan, le beau Denny de Grey’s
Anatomy. Mais si, vous le connaissez: l’amoureux d’Izzie, celui qui meurt) qui ne pense qu’à donner une leçon au Dr. Love. La leçon commence par une petite manipulation informatique par
le miracle de laquelle le Dr. Love et l’ex-fiancé se retrouvent mariés. Un mariage que la belle conseillère apprendra alors qu’elle apprête elle-même à se marier… S’ensuivent une rencontre et
une montagne de quiproquos.
Alors là, je vous l’annonce tout de go: il s’agit d’un film de filles, un vrai, avec la juste dose d’humour, de romantisme, de clichés, bref de tout ce qui nous plaît à nous, les filles!
Attention messieurs, à l’inverse de « Modern Love », vous risquez de ne pas vous y retrouver. Pire: vous risquez de tomber nez à nez avec vos limites. Parce que dans tout bon film de filles,
il y a un (voire plusieurs) héro qui a tout pour nous plaire: galant, romantique, prévenant, mâle juste ce qu’il faut, brut de pomme mais pas macho, le type qui vous apporte le p’tit déj au lit
avec une rose (je n’arrive plus à me souvenir de la denrière fois où ce genre de chose m’est arrivé).
Pour celles (et ceux, il peut y en avoir) qui envisagent d’aller voir ce film, il ne s’agit évidemment pas de grand cinéma, mais d’un film léger, agréable, idéal pour une soirée entre poulettes
en mal de grands sentiments. Evidemment que le Dr. Love et le machiavélique fiancé éconduit vont se rencontrer encore, et encore, et encore… Evidemment que le futur époux du Dr. Love va mal le
prendre… Evidemment que le Dr. Love a un père un peu fantaisiste… Evidemment… Mais tout ça est enchevêtré d’une telle façon que les clichés laissent la place à une pure comédie qui fait du
bien à la tête et au coeur.
Verdict: allez-y, les filles. Messieurs, prenez-en de la graine. Première question posée par mon amie à la sortie: pourquoi les hommes perdent-ils romantisme et jolies attentions en
vieillissant? On en connaît un bon nombre de ceux-là, qui oublient la rose sur le plateau du p’tit déj, rechignent même à faire chauffer l’eau pour le thé… Mais, ne nous égarons pas: ce film
est un délice de la rentrée pour amoureuses non intellectuelles.