Une soirée avec Beigbeder


Frédéric Beigbeder
Hier soir, c’était Beigbeder show au Palace ! Oui, alors peut-être que dis comme ça on pourrait penser à un one-man show pas forcément transcendant… Je reprends : hier
soir, le Palace, lieu mythique s’il en est, recevait Frédéric Beigbeder pour une soirée unique. Là, c’est mieux ?

Dans les faits, cette petite sauterie organisée par la Fnac, le Fnac.mix, laissait la parole à l’auteur de 99 francs pour présenter son nouvel ouvrage :
Premier bilan après l’apocalypse.

Comme je n’y étais pas, je ne vais pas vous raconter ce qui s’est passé. Pourtant, la Fnac m’avait invitée. Pourtant (bis), le bureau est à deux pas du Palace et j’ai longuement
hésité, en en sortant, à faire le pied de grue devant. Quelle misère ! Heureusement, le bon sens a repris le dessus.

Bref… Beigbeder.

Ou plutôt Frédéric.

Oui, parce que c’est un joli prénom, Frédéric. Et ça fait plus sympa. “Beigbeder”, on se croirait à l’armée (notez que je n’y ai jamais mis les pieds, mais ça
vient d’un fond de souvenir du collège face au dragon surveillant l’un des couloirs. Une madeleine comme une autre…).

Donc, cet écrivain que j’apprécie particulièrement sort son nouvel ouvrage. Point ici d’orgies sous coke : on y parle littérature. Car nous avons ce point commun, le beau
brun
(si, si, et d’ailleurs l’affiche des Galeries Lafayette prouve que je ne suis pas la seule à le penser – et puis il a un grand nez, et c’est plutôt bon signe un
grand nez, croyez-moi ; j’en connais même un qui voulait se le faire refaire car il trouvait le sien trop petit, mais ça c’est une autre histoire) et moi : nous aimons les livres. Ca vous en
bouche un coin, n’est-ce pas ? Une bloggeuse qui aime les livres, le papier, tourner les pages… Je revendique ma double appartenance : je suis une enfant de la technologie droguée aux
choses du passé
(il m’arrive même d’écrire avec stylo, sur une feuille ou un cahier, c’est dire !).


Premier bilan après l'apocalypse
Frédéric, donc, qui défend les livres et en parle
dans…un livre ! Ca tombe bien, j’ai encore de la place dans ma bibliothèque. Et je ne peux que regretter que cette soirée n’ait pas eu lieu ce soir… ou avant-hier… Bref, un autre jour, afin que
je puisse y assister. Quand un homme brillant s’exprime, j’aime l’écouter (je vous avoue même volontiers que j’ai enregistré “On n’est pas couché” samedi et que je regarder
l’émission en morceaux au petit déjeuner – ça va me faire ma semaine).

Tenez : si je devais trouver les invités d’un petit déjeuner parfait (le dîner c’est d’un banal), je commencerais par Frédéric et… personne d’autre d’ailleurs, pourquoi s’encombrer..?

Reprenons : Frédéric dresse un bilan de ses 100 livres préférés. De quoi occuper les longues soirées d’hiver en (re)découvrant des ouvrages majeurs (ou pas). Certes, nous ne
partageons pas la même passion pour Bukowski (que j’ai découvert grâce à lui). Je n’ai pas accroché. Fin de la discussion. En revanche, Bret Easton Ellis (qu’il
classe  numéro 1 avec American Psycho)… ça me parle plus, beaucoup plus ! Et j’attends avec impatience la sélection ultra-subjective du sieur
Beigbeder.

Celui-là, je ne sais pas pourquoi, mais je l’adore. Malgré un personnage souvent décrié (on appelle ça le politiquement correct : corriger tout ce qui sort du “droit chemin”), je
trouve ce mec assez génial. Gamine, je craquais sur Albator, puis ce fut le tour de Jesse Mach (aha… Cherchez un peu et vous trouverez certainement. Une image au
premier qui a la réponse), et maintenant c’est Frédéric. Il faut bien un côté midinette accro à une image télévisuelle à chaque fille qui se respecte. Et j’aime autant que ce
soit lui plutôt qu’un de ces crétins de Secret Story ! (ça, c’est mon côté snob : je ne m’intéresse pas au bas de gamme, qu’à l’édition limitée)

Hier, je n’ai pas passé la soirée avec Frédéric (soupir)… Mais c’est promis : la prochaine fois que je le croise rue de Seine, au lieu de l’éviter, je le bouscule. Sur un malentendu…