Thank God it’s Friday!


TGIF
La semaine est passée à la vitesse de
l’éclair
. Mais s’il ne s’agissait que de cette semaine, tout irait bien. Non, là, ce sont deux semaines de ma vie que je n’ai pas vues passer. Deux semaines de perdues, deux
semaines qui ont filé comme un étoile dans le ciel d’été
(ça, c’était l’instant poétique). Elles ont pourtant été belles, ces semaines : le soleil est revenu nous donner bonne mine, les
journées ont poursuivi leur pousse vers le solstice d’été et il n’y a pas eu de catastrophe naturelle.

Mais comment, donc, peut-on encore perdre ainsi ce temps précieux ? Nul cinéma, spectacle en tout genre, sortie exceptionnelle. Pas l’ombre d’une rencontre marquante, d’un contrat juteux ou d’un
instant à part. L’hiver a cela de particulier qu’il ternit l’humeur. On se presse de rentrer pour ne pas se faire piquer par le froid, on se calfeutre sous un plaid pour ne pas
subir les morsures de la nuit glaciale, on perd du temps en l’utilisant à ne rien faire.

Pourtant, vendredi arrive comme une bonne nouvelle : le weekend est une promesse d’autre chose. L’immense possibilité d’une exaltation passagère, l’espoir de sortir du présent ne
serait-ce que le temps d’une soirée. un vendredi pas tout à fait comme les autres lorsqu’il clôt deux semaines-marathon. Alors oui : thank God, it’s Friday! Et je compte bien en
profiter !

PS : pour les noceurs en mal de chaleur, un apéro tropézien est organisé ce soir à la Bastide Blanche à Paris… Je dis ça, je dis rien…