Sarkozy au théâtre
C’était écrit, tout était écrit… C’était là, sous notre nez. Comment aurions-nous pu y échapper ? C’était notre destinée…
2007
: Sarkozy investit l’Elysée et devient… le premier Guignol de France ! Une photo qui ne laisse aucune place à l’interprétation, elle parle à tous, clairement :
l’Elysée, c’est le théâtre de notre grand petit Guignol à tous. Et il a rempli son rôle à la perfection, le bougre : j’entame une réforme, je réforme la réforme,
on revient à zéro, je fais de grands mouvements pour brasser de l’air, encore, toujours plus. Ca me donne une contenance, je donne l’impression de faire quelque chose, de m’occuper en-dehors de
mes mises en scène quotidiennes pour les médias : Guignol Sarkozy fait du jogging, Guignol
Sarkozy en vacances, Guignol Sarkozy prend l’avion, Guignol Sarkozy en
Angleterre, Guignol Sarkozy aux Etats-Unis…
Bilan de ces quatre premières années ? Voyons… C’est la merde ! Et oui… Pas de maison pour chacun (vous avez essayé d’acheter, vous ? Parce que moi, malgré un salaire plutôt pas
mal, je peux m’offrir un cagibi, éventuellement avec cave. A trente ans bien révolus, on est en droit d’attendre plus, non ? Le taux de chômage, n’en parlons pas, il crève le
plafond. Et c’est comme ça pour tout. Et les français n’ont plus envie d’aller au spectacle. Guignol, ils en ont une indigestion. On veut bien jouer un peu, mais faudrait viser à
pas nous prendre pour des cons, obligés de nous restreindre quand nos ministres sont payés à ne rien faire (si, si, regardez Luc Ferry). Si j’ai le malheur d’avoir deux jours de
retard pour payer mes impôts, on me retrouve sans attendre et on me colle 10%. Si Luc Ferry est payé pour donner des cours et qu’il ne s’en acquitte pas, il garde son salaire et
tant pis pour ce qu’il a coûté.
Si encore on vivait au pays des schtroumpfs, tout espoir ne serait pas perdu, mais là, avec Guignol, c’est foutu…