Rêvons 2008

2008 est bel et bien là, avec son lot de bonnes et moins bonnes résolutions, ses nouveautés, ses in et ses out. Mais qu’en est-il de ce
que nous voulons pour 2008? Que rêver pour cette nouvelles année? Il est certain que nous avons tous des désirs secrets, plus ou moins « révélables », égoïstes ou généreux, pour nous, les autres,
ou les deux. Alors, foi de trend-setteuse, voici mes souhaits en attendant 2009.

Premier constat de l’entrée en 2008: je vais enfin pouvoir recommencer à sortir. N’en déplaise aux fumeurs qui se sentent brimés, je suis ravie de pouvoir remettre les pieds en boîte, passer un
moment dans un bar ou simplement dîner dans un restaurant trendy sans avoir l’impression de m’être parfumée à la nicotine.  Ma première résolution sera donc de renouer avec mon passé de
clubbeuse infernale et d’écumer les soirées à ne pas manquer. La seconde résolution suit immédiatement, puisque c’est de vous raconter tout ça (enfin, s’il y a quelque chose à dire) sur le
blog.

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Deuxième souhait (ou troisième? non, on va considérer que chaque thème est un souhait différent, même s’il en comporte plusieurs. Je suis claire, là?): dénicher des tendances plus équitables,
plus écolos, plus abordables. Car qui dit tendance dit souvent dépense exagérée, et depuis quand devons-nous payer pour être au top? Parce que la hype est plus une attitude (voir revue de presse
de janvier) qu’une histoire de marques (surtout pas de marques visibles, d’ailleurs, le règne du no-logo est arrivé), il n’y a pas de raison pour que ça nous coûte les yeux de la tête. Et non,
même si demain je gagne les je-ne-sais-même-plus-combien de millions du Loto, je me refuse à dépenser des sommes extravagantes pour une paire de chaussures qui sera démodée la saison prochaine ou
le it-bag dont on ne parlera plus d’ici trois mois. C’est une question de principe. D’ailleurs, je fais une promesse: pour chaque vêtement/accessoire/paire de chaussures que je m’achète à plus de
300 euros (et de nos jours, ma bonne dame, on ne trouve pas grand-chose pour 300 euros), je verse 5% du montant à une oeuvre caritative. Ce n’est peut-être rien, mais si tout le monde faisait
pareil, ça changerait pas mal de choses.

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Troisième rêve: voyager sans (trop) polluer la planète. Parce qu’ils sont foutrement bien faits les documentaires d’Ushuaïa, mais moi ça ne me donne qu’une envie: aller voir de plus près ce que
ça donne, pour de vrai. C’est pas très éco-friendly tout ça, je l’avoue, mais à quoi bon préserver la planète si c’est pour ne jamais en profiter? Je suis pour faire attention, mais pas revenir
au Moyen-Age. Donc: je continue à me chauffer pour éviter de crever de froid chez moi emmitouflée sous quatre épaisseurs de pulls, j’utilise ma voiture, mais à bon escient, je prends mon vélo
quand il fait beau (mais pas quand je dois traverser Paris sous la pluie avec un petit 10°C), je trie (même si les éboueurs saccagent mon travail), j’utilise des produits écolos (le vinaigre de
cidre est une merveille pour lutter contre le tartre), je limite ma conso de papier (vive les voeux par mail!) et ma conso d’électricité (qui a besoin d’allumer l’ordi + la télé + la lumière + la
chaîne? et puis, rien de tel qu’un dîner so romantic à la chandelle), et je manges des fruits et légumes qui ne viennent pas forcément de  la porte à côté, mais qui font un bien fou à ma
santé et évitent donc que je fasse déplacer le médecin à tout bout de champs. Waouh! Quelle liste!

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Quatrième rêve: inciter mes copines paresseuses à suivre mon exemple (pour une fois que je peux faire office d’exemple, moi dont la vie « dissolue » (sic) a généré de nombreuses critiques chez mes
parents/boyfriends/profs et ceux de mes amis) et les encourager à aller au sport au moins deux fois par semaine. De mon côté, il va sans dire que j’espère bien pouvoir tenir le rythme de quatre
séances hebdomadaires, mais faut pas être trop exigente avec ces pauvres petites choses non entraînées.

Cinquième rêve: enfin gagner ma vie d’une façon aussi équilibrée que possible, et éviter les revenus en dents de scie. Traduction: arrêter d’être trop sympa avec des gens qui finissent toujours
pas me payer (très) en retard. Ma bonté d’âme m’interdit de nommer ces escrocs, mais ils ne paient rien pour attendre (haha, quel jeu de mots!). Ca passe aussi par une remise en question (voilà
le truc que je devais faire pendant les vacances et qui m’était totalement sorti de la tête), et une réorientation. Bon sang, ce que ça fait « bilan de compétences »..!

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Sixième délire: mettre sur pied un collectif de créateurs de tendances. Késako? Ben ça ma paraît évident, non?

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Septième utopie: créer une association intelligente permettant à des sans-abris de mettre leurs connaissances au service d’enfants en échec scolaire. J’explique cette idée qui me trotte dans la
tête depuis quelques années. Il y a dans nos rues des milliers de sans-abri qui savent lire, écrire, compter, certains ont des notions de maths, grammaire, sciences naturelles, etc. Dans les
écoles, des enfants subissent chaque jour la difficulté de rester à niveau et leurs parents ne peuvent les aider, soit par manque de temps, soit par manque de compétences en la matière (les
matières?). Alors pourquoi ne pas donner un travail à ces personnes dans le besoin qui pourraient aider leur prochain? Il n’est pas question de charité, encore moins de pitié: ils travailleraient
en échange d’un toit. Pour cela, il faudrait des immeubles dans lesquels seraient aménagés des studios, avec une salle commune pour pouvoir « socialiser », élément indispensable à la réintégration
en société, des personnes pour les aider à se réhabituer à la vie telle que nous la connaissons… Utopie? Peut-être pas: pour une fois qu’on ne demande pas de rémunérer des aides scolaires, on
peut bien leur fournir le minimum pour se loger décemment, non? Et puis toutes ces personnes paieraient leur toit avec leur travail. Ok, ça tient un peu du pays des schtroumpfs, mais ce n’est pas
totalement dénué de sens…

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Je vais m’arrêter là, parce que 7 c’est mon chiffre porte-bonheur, et que par simple superstition je ne voudrais pas aller au-delà et risquer de tout foutre en l’air en ayant l’espoir
plus grand que l’énergie (j’aime bien créer de nouvelles expressions). Alors, à tous ceux qui ont les mêmes envies, les mêmes espoirs, les mêmes rêves un peu fous… Faites votre liste et essayer
d’en réaliser au moins un cette année. La trendsetteuse n’a pas dit son dernier mot, et elle vous prouvera que le rêve aussi ça peut être tendance…