RED, un film d'action ascendant comics

Pas très remarquée, la sortie de Red, avec Bruce Willis, John Malkovich et Morgan Freeman. Perdu entre quelques (très) bons films français, le Social Network et Harry Potter, ce film a
n’a pas reçu l’accueil qu’il méritait. J’ai donc décidé de vous le présenter ici, parce que vraiment, il en vaut la peine.

Red.jpg

Le pitch : un ex-agent de la CIA à la retraite trouve le temps long et drague la gestionnaire de son compte retraite par téléphone. Une nuit, il reçoit la visite d’hommes armés (non, mais
vraiment armés, pas juste un pauvre gun de pacotille) qu’il met KO en un éclair avant que leurs petits camarades ne démolissent sa maison à coups de mitraillette. Conscient qu’on le veut plus
mort que vif et que la sympathique gestionnaire de compte retraite risque sa peau elle aussi suite à leurs conversations, il la kidnappe (en y mettant les formes) et l’embarque dans une folle
poursuite qui devra le mener à la rencontre de ce qui ont décidé de le faire disparaître.

Evidemment, ce genre de film, on en a tous vu. Le héros à la retraite qui sait toujours mettre leur raclée aux jeunots, les anciens équipiers qui n’ont jamais voulu raccrocher (comment veux-tu
arrêter du jour au lendemain de trucider des inconnus?), la belle ingénue qui se retrouve dans une histoire qui la dépasse, c’est vu et revu.

Et pourtant… On ne s’ennuie pas durant ce film. Peut-être parce que ça castagne et ça tire dans tous les sens, et que quand on aime les comics et les jeux vidéo on ne peut pas rester
indifférent à ça. Peut-être aussi parce que le film donne dans l’exagération totale, à la façon desdits comics (DC Comics apparaît d’ailleurs au générique), qu’il n’est certainement pas à prendre
au premier degré, mais surtout qu’il est drôlement bien ficelé. Même ma maman (que je salue au passage) pourrait y trouver son compte. Et puis, saluons les acteurs, juste excellents (John
Malkovich dans la peau d’un mec qui a été bourré de LSD par le gouvernement américain durant onze année, vous imaginez…).

Le verdict :  je ne me suis pas ennuyée un seul instant. Ni mon partenaire de cinéma du jour qui adore qu’on sorte la grosse artillerie par tous les temps. Pas déçu, le bougre. Un
film que je recommande donc chaleureusement, idéal pour un dimanche soir de weekend pré-Noël pour se reposer les jambes et le cerveau (aah, la joyeuse prise de tête de la course aux
cadeaux..!).