Paris paralysée par la Chine

Depuis quelques semaines, les transports en commun sont ralentis, les cortèges bloquent la circulation, quand ce ne sont pas les pompes à essence qui se dessèchent. Le calme revenu, on nous en
remet une couche avec la visite du président chinois Hu Jintao.

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Hier, pour citer l’un de mes amis, il ne fallait pas circuler aux alentours de la place de l’Etoile parce que ça « sentait le chinois ». Rien à voir avec les effluves des restaurants alignant les
plats de riz cantonais et de poulet à l’ananas, mais plutôt avec des embouteillages monstres dus aux nombreux axes paralysés.

Et, comme s’il ne suffisait pas de bloquer la circulation, pour s’assurer que chaque parisien a bien intégré que nous devions nous plier en quatre pour le « grand » homme, les répercutions se font
sentir jusque dans le métro où certaines stations sont carrément fermées (des fois que des individus malintentionnés auraient décidé de jouer aux cowboys et aux indiens sur le chemin du bureau).
C’est tellement sympa d’être bloqué sous terre!

Maintenant qu’on lui a réussi à lui refourguer de l’uranium pour dix ans (et 3,5 milliards de dollars), on continue à bloquer Paris ou on le raccompagne à la frontière? Non, parce que c’était
bien la peine que l’Etat peste contre les grévistes qui paralysaient Paris si c’est pour s’y mettre aussi.