November Rain

November Rain, titre d’une si belle chanson des Guns… Mais aussi ce que nous retenons le plus souvent du mois le plus
triste de l’année. Grisaille, froid qui s’infiltre partout, jours qui raccourcissent à vitesse grand V, mauvaise humeur, baisse de régime… Que de maux pour le mois qui précède les fêtes.

Petite enquête de proximité: quel est l’état d’esprit des parisiens au mois de novembre? Regardez vos voisins dans le métro, les passants dans la rue, qui regardent leurs pieds
plutôt que le ciel sombre, vos collègues qui se plaignent de fatigue, expliquent qu’ils rechignent à se lever le matin… Novembre est un mois à passer sous la couette.

Pourtant, aujourd’hui il a fait beau: soleil, petit air frais mais sec, l’occasion de se retrouver autour d’un brunch dans un restaurant accueillant. Seulement voilà, plus dur sera le retour chez
soi, l’idée d’affronter une nouvelle semaine, de se lever avant le soleil, de rentrer après qu’il se soit couché, peur de mettre le nez dehors et d’attraper un rhume ou même la grippe, regret des
apéros sur la plage et des sorties dont on ne rentre qu’à l’aube.

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Novembre est à mois à rêver de vacances, de soleil, de farniente, enroulés à deux dans une couverture devant la cheminée. Les moins chanceux se
contenteront d’un fond d’écran représentant ledit feu de cheminée. Après tout, l’imagination sert à embellir notre quotidien. Au risque de réchauffer la planète, il suffit de monter le chauffage
de quelques degrés, d’augmenter doucement la lumière, et de se pelotonner dans les bras de l’autre pour se transporter sur une plage de sable fin.


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Suite de l’enquête auprès d’un coach-masseur. Toutes ses clientes, habituellement dynamiques et sportives, échangent leur cours
d’abdos-fessiers contre un massage relaxant, afin de troquer leurs bonnes résolutions contre un moment de bien-être et de détente, un break dans une vie trépidante, angoissante,
stressante. 

Novembre, le mois du ras-le-bol, de la déprime quasi-obligatoire, du cocooning pour éviter les petits tracas du quotidien, excuse pour rester chez soi au lieu de « socialiser » en
extérieur. Fini le roller, le vélo et le jogging dominical, bonjour paresse, gâteau réconfortant, tea-time sur fond de chocolat chaud et crêpes au Nutella. Heureusement, les guirlandes et
décorations qui emplissent les rues nous rappellent que c’est bientôt Noël…

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