Drôle de Paulette
Un lundi soir sur la
Terre, les poches pleines de super tickets (merci Gaumont), me voici au cinéma pour une bonne petite comédie française de début d’année (il y en a
quelques-unes en ce moment) : Paulette. Le retour sur grand écran de Bernadette Soubirou Lafont et Dominique Lavanant – enfin,
je dis “retour”…
Le pitch : Paulette est retraitée. Paulette n’aime personne, surtout pas son petit-fils “parce que t’es noir”. Paulette vit dans une cité, entourée de dealers en tous
genres. Et le jour où l’un d’eux se fait pingler et qu’elle apprend de la bouche de son gendre – noir ET flic – combien ce petit trafic peut rapporter, elle décide de s’y mettre. Il faut bien
s’occuper entre deux parties de bridge !
Paulette est une comédie sympathique à l’humour un brin caustique comme on les aime. Pas de grands effets à l’américaine, mais un humour grinçant qui n’est pas
sans rappeler Tatie Danielle. Ah, Tatie Danielle..! Et dire que les ados d’aujourd’hui ne savent pas qui elle est… Bien entendu, Paulette donne quelques idées pour qui voudrait
se lancer dans l’industrie florissante de la Marie-Jeanne et on imagine d’ici les space cupcakes savoureux vendus dans les arrière-boutiques de pâtisseries ayant
pignon sur rue. En période de crise, ma bonne dame, il faut savoir se diversifier.
Verdict : un film bien tourné, pas trop cliché, pas trop téléphoné – même si on se doute bien qu’elle n’est pas si méchante que ça, la Paulette – et qui fait passer
un bon moment. Idéal pour un début de semaine grisaille. Et ça tombe bien : on est en hiver !