Django Unchained


Django Unchained
Un
samedi soir sous la neige à Paris
. Que faire, que voir ? Et pourquoi pas un petit ciné pour le dernier Tarantino ? Banco, à nous le western made in  21ème siècle.
Le réalisateur barré refait des siennes en s’attaquant à un genre vieux comme le monde (ou en tout cas comme le 7ème art) pour le mettre à sa sauce, et quelle sauce..!

Le pitch : le Dr. Schultz est un chasseur de primes. Pour retrouver des hors-la-loi dont il ne connaît pas les visages, il “achète” un esclave (nous sommes deux ans avant la Guerre de
Sécession), Django, qui a travaillé sous leurs ordres dans une plantation. Django, quant à lui, ne pense qu’à retrouver sa femme, une esclave qui parle allemand. Le bon Dr. Schultz, qui se sent
responsable de Django puisqu’il en a fait un homme libre, lui propose de l’aider en s’associant à lui afin de lui permettra de gagner de l’argent et d’aller retrouver sa femme après.

Comme dans tout bon western, ça tire dans tous les sens (je vois d’ici les petits vicieux à l’esprit mal tourné…), mais là Tarantino donne son twist décalé. Donc il y a du sang – beaucoup -, de
la romance – un peu -, de la morale – relative – et une bonne dose d’humour – pas commun. Le film est rythmé, punchy et complètement à l’ouest (ok, elle était facile). Les amateurs de western
devraient y trouver leur compte et les non fans ne pas y trouver à redire.

Verdict : un Tarantino comme on les aime. Moins… Plus… Enfin, un excellent film à ne rater sous aucun prétexte.