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Dessine-moi un connard : du street art à la présidentielle

Le street art, j’avoue que je regarde avec plaisir mais que, bien que ce soit devenu tendance, je ne  suis pas addict. J’aime les space
invaders
, j’adore voir un mur gris décoré de graffitis bien fichus (j’ai dit “bien fichus”, hein, pas juste des tags tout moches mis là par des apprentis
artistes de bas étage
et qui défigurent la ville – ça c’était pour le côté rétrograde) ou le mobilier détourné. C’est joli, ça remodèle le paysage et, en général, ça s’intègre bien
(non, tous les graffitis ne sont pas du street art, alors pas d’amalgame – instant rétrograde bis).

Bref…

J’ai reçu un mail cette semaine avec plein d’œuvres chinées par-ci par-là, certaines vraiment chouettes, d’autres pas glop. Et une… Une que j’aime beaucoup. D’abord pour sa référence à un livre
que j’adore : Le petit prince. Ensuite, parce que je trouve qu’elle se prête terriblement bien à la situation actuelle. Comme quoi, l’art subversif existe bel
et bien et s’affiche volontiers dans la rue. C’est plus pratique : comme ça, tout le monde peut le voir. Et, merci le web, moi aussi !

Je vous laisse juger…


Dessine-moi un connard

Sarkozy élevé au rang de modèle artistique, il fallait oser y penser… Notez que l’artiste a su conserver la charte graphique adéquate et,
finalement, a été plutôt sympa : le portrait aurait pu être bien moins flatteur. Pour la campagne présidentielle 2012, j’imagine bien quelques flyers (des milliers, en fait),
reprenant ce graphisme et distribués partout en France. Le message est clair, lapidaire, éphémère, victime potentielle du Kärcher tant aimé de l’actuel
président Sarkozy (qui, espérons-le, ne l’est plus pour longtemps)…

A diffuser LARGEMENT, tant qu’il est encore temps !

(argh ! je le classe dans quoi, moi, cet article ? dans Absolutely Addictivre, pardi, parce que c’est tellement bon qu’on en redemande…)