Bye bye 2011, welcome 2012

Oui, je sais : nous sommes déjà le 5 et j’aurais pu écrire cet article plus tôt. Cependant, il est de bon ton, en France, de souhaiter la bonne année entre le 1er et le 31 janvier, je suis donc
plus que dans les temps.

Par conséquent : MERVEILLEUSE ANNEE 2012 !!! Tous mes vœux de bonheur, santé, amour, argent, bref : tout ce
qui vous fera plaisir et dont vous pourrez user et abuser à volonté. Je vous souhaite du faste et de l’opulence en tous points, de l’exagération, du
fantasque, du majestueux, du spectaculaire, du surprenant, du merveilleux, du rêve éveillé
(pourquoi s’en tenir au facile, à l’abordable, au terre-à-terre..?) et tout ce qui va avec.

Passé ce petit interlude de bonheur partagé, passons à la suite.

2011, c’est l’année de la spoliation : moins de soleil, moins d’argent, moins de perspectives enthousiastes… En revanche, les bouchons parisiens semblent enfler comme de belles
baudruches de fête foraine, les prix aussi et l’insécurité, visiblement, avec.

Et 2012 s’annonce sous les mêmes hospices avec l’absence des feux d’artifice du nouvel an. Normalement, à Paris, on commence l’année le ciel enflammé de belles rouges, de belles
bleues et de palmiers d’étoiles. Pas cette année. Non, 2012 a débuté sans éclat, à l’image de l’état d’esprit général qui tend plutôt vers le moral en berne. Pas de feux,
propices aux débordements et aux rassemblements. Vive l’état rabat-joie ; c’est vrai qu’on n’a pas de policier pour éviter les débordements. Tiens, d’ailleurs, et si on pensait
aussi à annuler les feux d’artifice du 14 juillet ? La parade devrait suffire, non..?

Toujours est-il qu’à Londres, visiblement, la trouille n’était pas de mise si l’on en croit que magnifique spectacle auquel les londoniens ont pu assister le soir du réveillon. Un peu plus de 11
minutes éclatantes entre Big Ben et le London Eye, tandis que la Tour Eiffel s’est contentée de scintiller de ses milliers d’ampoules (ce qui
n’est, certes, déjà pas mal, mais qui a lieu tous les soirs). Ou alors, c’est tout simplement que les anglais ont voulu donner dans le grandiose vu que, de toute façon, on va tous mourir avant
Noël prochain. Alors, autant en profiter et se lâcher une dernière fois…

La preuve en images…

En 2012 – ça me fait mal de dire ça, mais vraiment ça me coûte – il vaut vraisemblablement mieux être londonien que parisien si on veut commencer l’année en
beauté
.