Avatar
l’histoire du cinéma, le phénomène Avatar? Il était donc bien normal que je m’y colle, moi aussi, même si ça fait déjà un mois qu’il est sorti, même si tout (ou presque) a été dit, même
si c’est un film à la moralité bien pensante qui pourrait en convaincre certains de rater les effets les plus spéciaux de la décennie passée.
Le pitch: les méchants américains ont découvert une planète où vivent de gentils aliens. Cette planète regorgent d’un minerai très très
cher, qui pourrait faire la fortune de certains individus qui manquent de la plus élémentaire sympathie. Les aliens, quant à eux, vivent en communion avec la nature et vont devoir défendre leur
petit coin de paradis. Alors pourquoi le titre « Avatar » plutôt que « La énième guerre des mondes »? Parce que les américains, peuple surintelligent s’il en est, on créé une technologie
révolutionnaire en recombinant l’ADN des Na’vis (les gentils aliens) et en créant des corps inertes dans lesquels on va « transférer » l’esprit de chercheurs américains: les avatars. Evidemment,
l’un d’entre eux, originellement soldat qui a perdu ses jambes au combat, et qui devait renseigner le vilain chef de guerre US, va basculer de l’autre côté et défendre les gentils aliens. Vous
commencez à comprendre..?
Premier choc: les effets spéciaux. Et nul besoin de 3D pour ça. A mon humble avis, la 3D n’apport rien à un film déjà si époustouflant. A part quelques trucs que vous aurez l’impression de vous
prendre en pleine tête… Là-haut avait, semble-t-il, plus de raisons, de vous inviter au port de lunettes 3D. Surtout que le film est long, alors plus de deux heures avec des lunettes
qui fatiguent la vue… M’enfin… Passons… Le plus important, c’est que les effets spéciaux valent plus que le détour. Le film est beau. Vous vous souvenez, vous, du dernier « beau » film que
vous avez vu? Je ne parle pas d’une histoire qui serait belle, mais bien des images. Avatar est un petit bijou de synthèse, un joyau numérique, une merveille de féérie qui donne envie de
partir faire un tour sur Pandora dès que le premier vol sera lancé par EasyJet. Il ne s’agit pas d’un monde magique où tout il est beau, tout il est gentil, mais d’un environnement où tout est
lié, connecté, et si les animaux féroces font partie du paysage, ils ne sont pas inutiles. Vous commencez à suivre l’idée..?
La critique est facile: de toute façon, soit les américains sauvent le monde contre les méchants aliens, soit ils détruisent celui des gentils aliens. Et de toute façon, c’est classique:
l’anti-héro retourne vite sa veste pour prendre le droit chemin. Cette épopée écologiquement correcte pourrait bien tenter les plus virulents, que j’entends d’ici cracher leur venin sur un film
qui prône le « vivre avec »? Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit: les Na’vis ont développé une relation à la nature que nous n’aurons très certainement jamais, vilains inconscients que nous
sommes. Que diable! un film sur fond de morale écolo juste après l’échec cuisant de Copenhague… Quel manque de tact! Mais voilà: c’est pourtant le fossé qui sépare la culture Na’vi de notre
société moderne qui nous asticote. Et qui en inspire plus d’un. Alors non, je ne branche pas ma natte dans l’oreille de mon chat pour lui expliquer ce que j’attends de lui, mais j’aimerais croire
qu’en écoutant un tout petit peu plus la nature on pourrait faire du bien à tous. Jolie utopie…
Le verdict: ok, le fond de moral est un peu gnangan, mais, je le rappelle, tout-à-fait dans l’air du temps. Quoiqu’il en soit, si le film est long, il n’y a pas eu une minute où je me sois
ennuyée, aucun regard jeté en douce à ma montre pour savoir dans combien de temps je serais libérée. Avatar est un chef d’oeuvre, n’en déplaise aux amateurs de grand cinéma. A voir, et
revoir, et re-revoir… Et pour les plus marqués, perfectionnez votre Na’vi avec les dictionnaires disponibles en ligne. Un nouveau monde est né…
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