Touche pas à mon sac!

Touche pas à mon sac!

Parmi les choses qui m’énervent prodigieusement, il y a le fait de se faire piquer son sac. Parce qu’un sac de fille, c’est sa maison, sa vie y est
entreposée, ses objets-doudous, son petit monde, ses angoisses et ses espoirs. Le sac d’une fille, c’est sacré, et personne, je dis bien PERSONNE, ne devrait s’amuser à le lui piquer, parce que
les conséquences sont désastreuses.

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Pourquoi un tel sujet? Et bien tout simplement parce que je continue à voir des femmes faire exactement ce qu’il ne faut pas. Premier réflexe en montant en voiture? Mettre son sac sur le siège
passager, parce que le sac, c’est un compagnon de voyage, il fait partie de l’entourage proche, c’est un bon copain qu’on traîne partout. Le problème, c’est qu’à l’inverse d’un copain en chair et
en os, le sac bien installé sur le siège passager attire la convoitise au moins autant qu’un George Clooney en cabriolet aux abords du printemps. La différence? Quand vos rivales se contenteront
de baver devant George amoureux sur le siège de votre Mini, le petit con malfrat qui lorgne sur votre sac ne se posera pas deux fois la question avant de le saisir, même si
ça implique de briser la vitre.

Alors forcément, bon nombre de filles se disent que, si ça ne leur est pas encore arrivé, c’est qu’elles ne fréquentent que les beaux quartiers, ceux où personne, ô grand jamais, ne s’essaierait
à piquer le sac d’une demoiselle de bonne famille. Et là, je m’esclaffe! Oui, parce que le quartier n’a rien à voir avec ça, la lignée familiale de la demoiselle non plus. Un sac sur un siège
passager, c’est un appel au crime, et des petits voleurs qui larcinent à mobylette, il y en a partout.

Exemple proche de moi: ma mère. Ma mère, fondamentalement, ce n’est pas une parano, loin de là. Son sac, pendant des années, elle l’a gentiment assis à ses côtés, histoire de pouvoir lui confier
ses secrets (ou les reprendre) en deux temps, trois mouvements. Bien sûr, elle n’alalit pas jusqu’à laisser la vitre ouvert, faut pas pousser, mais elle le posait, réflexe systématique, dès
qu’elle passait derrière le volant. Jusqu’au jour où…

… Embouteillage sur le périph, sac sur le siège, scooter qui passe, bris de glace dans un grand fracas, et le sac s’était envolé comme par magie. Bien sûr, elle a voulu courser les petits
cons malfrats qui lui avaient piqué son petit monde en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, évidemment que des automobilistes compatissant ont tenté de bloquer le
scooter qui se faufilait entre les lignes de voitures. Bien sûr… Mais un scooter dans les embouteillages, on peux faire ce qu’on veut, on ne la rattrape pas.

C’était donc la petite mise en garde du jour, le coup de gueule aux piqueurs de sac, destiné à rappeler aux pauvres victimes que nous sommes que la fatalité c’est souvent un manque de
précautions. Je n’accuse pas les écervelées que nous sommes (j’ai moi-même longtemps défié le bon sens), j’aspire juste pousser à changer quelques habitudes. D’abord, parce que PERSONNE ne touche
à mon sac, et ensuite parce qu’une vitre brisée, en hiver, c’set la pneumonie assurée (même quand le printemps fait mine de pointer le bout de son nez). Alors le sac, c’est entre les deux sièges
(je pousse le vice jusqu’à l’attacher avec la ceinture en même temps que moi) ou aux pieds, bien calé contre la porte. C’est dit. Bon week-end!

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Touche pas à mon sac!:
Parmi les choses qui m’énervent prodigieusement, il y a le fait de se faire piquer son sac. Parce qu’un sac de fille, c’ …

2 thoughts on “Touche pas à mon sac!

  1. Bonjour cher otage,
    Nous venons t’annoncer ta libération et nous te remercions de ta bonne volonté !
    Les organisateurs du concours n’ont rien annoncé d’officiel, mais il semblerait que nous soyons deuxièmes et normalement nous devrions accéder à la deuxième étape du concours de cuisine grâce à notre filet de lieu jaune au chocolat blanc et à la violette de Toulouse et surtout grâce à toi !
    Nous nous sommes rendues et les autorités compétentes jugent actuellement nos actes…