Guillon s’en va aussi…
Stéphane Guillon, chroniqueur acerbe et humoriste parfois un peu borderline mais toujours grinçant a une nouvelle fois subi les effet de ses attaques non
déguisées contre Nicolas Sarkozy. Hier, il a été privé de métro, boycotté des transports publics. La raison ? L’affiche de son spectacle dont la baseline ne
correspondrait pas à la neutralité de mise à la régie publicitaire de la RATP.
Cette baseline n’est pourtant pas bien méchante : “En mai 2012 Stéphane Guillon s’en va aussi”…
Certes, l’allusion au départ de Nicolas Sarkozy de l’Elysée est plus qu’évidente. Pour autant, fallait-il arracher des affiches collées quelques heures auparavant ? D’autant plus
que ce fait d’armes aussitôt assimilé à de la censure ne joue finalement pas en faveur du président. En pleine campagne, ce genre d’incident prouve une fois de plus que
le droit à la liberté d’expression est facilement bafoué sous le règne de Sarko 1er.
La campagne présidentielle apporte déjà son lot de ridicule (voir l’article Buzz & Co sur le sujet), issu directement des partis pensant surfer sur la vague du web 2.0 avec des parodies toutes plus consternantes les unes que les
autres. Des lolcats chez Eva Joly, des parodies de Secret Story à l’UMP, une publicité AmEx au PS… Avant de censurer des humoristes, peut-être
vaudrait-il mieux passer un grand coup de balai au sein des équipes de campagne qui font, elles, bien plus de mal. Au final, seuls Marine Le Pen et François
Bayrou ne se font pas remarquer comme les pitres de la promo en n’étant pas entrés dans le cirque social media… Tirons-en les conclusions qu’il faut…
Nine Trendy
A côté de ça, certaines affiches ne respectant pas la loi Evin ont mis plusieurs jours avant d’être enlevées.